Ce mercredi, on a décidé que c’était l’anniversaire du disque Cosmogramma. (à 4 jours près, on était réglo). Il y a 15 ans sortait cette œuvre psychédélique et apaisante du producteur Flying Lotus.
La semaine dernière, on parlait de Kamasi Washington. Flying Lotus, producteur venu de Los Angeles, à lui aussi contribué à l’évolution du Jazz. Neveu de la jazzwoman Alice Coltrane, Flying Lotus est déjà une star de l’électronique lorsqu’il sort Cosmogramma. Ce disque en est d’ailleurs l’accomplissement, voire le couronnement de celui qu’on appelle aussi FlyLo. Il dit lui-même, il a trouvé son propre son.
Le disque est un kaléidoscope psychédélique. On y trouve du post-hip-hop, de l’électro, de la house, des samples de bossa, des sons de jeux vidéos, des cordes, des harpes, des voix… Une diversité foisonnante avec laquelle Flying Lotus joue comme un joailler, en faisant pleurer et danser les machines.
Cosmogramma brille aussi par son casting : le cousin de FlyLo, Ravi Coltrane, est au saxophone, le merveilleux Thundercat à la basse (qu’on entend beaucoup à Nova), ou encore Thom Yorke, membre de Radiohead.
Cosmogramma s’étale sur 17 tracks qui s’écoutent aussi bien dans l’ordre que dans le désordre. L’important, c’est de les écouter plusieurs fois, pour que ce qui semble déroutant au début prenne sens. Les beats répétés deviendront entêtants, comme un Jazz digital.
La sortie de l’album Cosmogramma sera ensuite suivie de 5 autres albums du surnommé FlyLo. Le dernier en date est même la Bande Originale d’un film d’horreur, réalisé par Flying Lotus lui-même. Une histoire de station spatiale, non loin du Cosmos de son disque culte dont on souffle les bougies…